Un nouveau pacte contre les déserts médicaux (notamment ophtalmologiques)

Publié le 27/11/2015

Partager :

Marisol Touraine a présenté le 26 novembre le « pacte territoire santé 2 » pour inciter les médecins libéraux, en particulier les plus jeunes, à exercer dans les déserts médicaux. Sont particulièrement concernés l’ophtalmologie, la pédiatrie, la dermatologie et la gynécologie médicale.

 

Ce « pacte territoire santé 2 » propose de nouvelles mesures et l’amplification des actions du premier volet, présenté en décembre 2012. Il prévoit une augmentation du nombre de médecins par une hausse de 6,4% du numerus clausus dans 10 régions manquant de médecins, une hausse du nombre de médecins libéraux enseignants et une revalorisation de la rémunération versée aux maîtres de stage, ainsi que l’ouverture d’un portail d’accompagnement des professionnels de santé (www.paps.sante.fr), pour les aider de leur installation à leur exercice quotidien, avec une déclinaison dans chaque région. Par ailleurs, la ministre a annoncé un investissement de plus de 40 millions d’euros pour développer la télémédecine en ville, en particulier pour les patients chroniques et les soins urgents. Un accompagnement financier spécifique des cabinets médicaux pour accueillir des patients sans rendez-vous, afin d’éviter le recours aux services d’urgence lorsque ce n’est pas nécessaire, complète le dispositif.

 

L’amplification des actions du « Pacte Territoire Santé 1 » passera quant à elle par le développement des stages en cabinets de ville : jusqu’alors réservés aux étudiants en médecine générale, ils seront ouverts aux étudiants d’autres spécialités comme l’ophtalmologie ou la pédiatrie. Les aides à l’installation des jeunes médecins dans les territoires fragiles seront renforcées (objectif : 1 000 généralistes ou autres spécialités installés d’ici 2017, grâce à des garanties de revenus ouvertes aux généralistes depuis 2012, mais désormais aux spécialistes également). Le travail en équipe continuera d’être encouragé par un soutien financier et la création ou rénovation de maisons ou centres de santé dans les quartiers prioritaires. Enfin, le nombre de médecins correspondants du Samu sera augmenté (700 d’ici 2017) pour garantir l’accès aux soins urgents en moins de 30 minutes partout sur le territoire.

Newsletter

Créez votre compte et recevez la newsletter quotidienne de L’OL [MAG]

S’inscrire

Écoles