Ray-Ban, la marque de lunettes la plus contrefaite au monde

Publié le 28/04/2016

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L’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) viennent récemment de dévoiler les résultats d’un rapport sur le commerce de produits contrefaisants écoulés dans le monde entier. Sans surprise, dans notre secteur, c’est Ray-Ban qui figure en tête de liste.

 

Selon les résultats de ce rapport, en 2013, le commerce international des produits contrefaisants a représenté une valeur de 338 milliards d’euros, soit 2,5% de l’ensemble du commerce mondial. Rien que dans l’Union européenne, ils représentent jusqu’à 5% des importations pour un montant de 85 milliards d’euros. D’où viennent-ils ? Principalement de Chine, même si l’on note un rôle toujours plus important des économies émergentes. Comment ces produits sont-ils ensuite acheminés ? Avec la montée en puissance du commerce par Internet, la contrefaçon s’écoule aujourd’hui majoritairement par courrier. Une solution qui réduit les risques aussi bien pour le fournisseur que le client. En volume, ce sont les chaussures qui subissent de plein fouet la contrefaçon, suivies par les vêtements, la maroquinerie, les équipements électroniques et leurs pièces détachées, les montres et les produits médicaux, dont les lunettes. L’optique se positionne ainsi devant la parfumerie, les cosmétiques et les jouets pour enfants.

Parmi les marques les plus contrefaites, ce rapport cite en exemple, les chaussures Nike, les montres Rolex, les sacs Louis Vuitton et les solaires Ray-Ban. Ces lunettes contrefaisantes sont vendues dans une gamme de prix allant de 5 à 150 dollars (de 4,4 euros à 132,50 euros), en fonction des marchés où elles sont distribuées, avec une majorité au-dessus de 110 dollars (autour de 100 euros).

L’écart de prix avec les produits originaux se situe donc seulement à quelques dizaines d’euros. Le jeu en vaut-il la chandelle, sachant qu’aucune garantie sur la protection solaire n’est assurée ? Les consommateurs continuent hélas de croire que oui.

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