Réforme de la profession : la filière unanimement satisfaite

Publié le 19/10/2016

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Suite à la parution du décret du 12 octobre élargissant vos prérogatives, les organisations du secteur réagissent toutes positivement à ce texte qui pose l’opticien en vrai partenaire de l’ophtalmologiste et replace la réfraction au cœur de son métier.  

 

Pour la Fnof (Fédération nationale des opticiens de France), ce décret représente « une grande avancée » : « né d’un consensus entre tous les professionnels de la filière de santé visuelle, il confirme la responsabilité de l’opticien et son rôle de professionnel de santé », se réjouit l’organisation. L’UDO (Union des opticiens) se satisfait aussi de « voir que les combats menés au nom de l’ensemble de la profession soient aujourd’hui récompensés. Ces évolutions auront indéniablement un impact positif sur l’activité des opticiens-lunetiers », déclare-t-elle.

 

Les industriels et fabricants de l’optique, représentés par le Gifo (Groupement des industriels et fabricants de l’optique), se félicitent également du décret qui répond selon eux directement à leurs préoccupations sur l’accès à la délivrance des équipements optiques. Le Gifo salue tout particulièrement « la confiance renouvelée dans la capacité des opticiens à être les professionnels de santé de la vue par l’extension à cinq ans de la possibilité de faire une adaptation de la prescription ». Quelques semaines après le lancement de la Démarche en santé visuelle, ce décret s’inscrit selon le groupement « dans la continuité de l’engagement de tous les professionnels de la vue et des fabricants pour améliorer l’efficacité de la prise en charge de la santé visuelle des Français ».

 

Côté prescripteurs, on est un peu plus tempéré. « Ce décret va participer à la résolution du problème des délais de délivrance des équipements optiques, à condition que son cadre et ses contraintes soient respectés dans l’intérêt du patient. Nous tenions particulièrement au retour d’information vers l’ophtalmologiste, rendu obligatoire par le décret, en cas de modification apportée par l’opticien. Nous regrettons cependant la possibilité donnée aux opticiens de faire de la publicité sur leur capacité à pratiquer la réfraction oculaire, cet acte médical n’ayant pas à être l’objet d’une démarche commerciale », souligne ainsi Thierry Bour, président du Snof (Syndicat des ophtalmologistes de France). Concernant la possibilité de renouveler des lunettes sans ordonnance en cas de perte ou de casse, l’organisation se montrera également « vigilante sur le respect des conditions s’imposant aux opticiens. L’urgence doit être réelle : l’absence d’équipement de remplacement, sans possibilité de voir un ophtalmologiste par exemple. Le retour d’information vers le médecin et la tenue d’un registre sont indispensables. »

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