Reste à charge zéro : « les différents paramètres du projet seront définis en juin 2018 »

Publié le 23/01/2018

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La ministre de la Santé Agnès Buzyn a lancé le 23 janvier la concertation avec les acteurs de l’optique, de l’audioprothèse et du dentaire dans le but de parvenir à un reste à charge zéro sur ces trois postes d’ici 2022. Celle-ci est ouverte pour une période 4 mois.

 

A l’issue de la rencontre, qui réunissait également des représentants de l’Assurance maladie, des Ocam, du CEPS (Comité économique des produits de santé), de la Haute Autorité de Santé et de France Assos Santé (qui regroupe plus de 70 associations de patients), la ministre de la Santé a annoncé sur Twitter « ne plus vouloir que des Français renoncent à des soins pour des raisons financières ». Dans ce but, elle promet « un panier de soins nécessaires et de qualité qui seront intégralement pris en charge » et « répondront aux besoins médicaux et à une attente sociale légitime ».

 

Agnès Buzyn annonce qu’à l’issue de la concertation, il sera convenu d’un « calendrier commun pour mettre en œuvre ce projet ». Pour l’heure, il a été décidé que les « différents paramètres du projet seront définis en juin 2018 », sans plus de détails sur ce que revêt ce terme de « paramètres ». La ministre déclare, de manière évasive, vouloir trouver « de nouveaux équilibres dans l’organisation et les modèles économiques des filières concernées », l’objectif étant « l’accès au soin dans sa globalité ».

 

Au-delà de la question des remboursements, « cela va nécessiter des réorganisations des filières, avec potentiellement plus de délégations de tâches », notamment en optique, pour améliorer l’accès aux soins dans les zones sous-dotées en ophtalmologistes, a déclaré Agnès Buzyn après la rencontre. Cela implique un « enjeu de formation » et une « une réorganisation des soins », laquelle peut mettre plusieurs années à se mettre en place : « Nous n’aboutirons pas à un reste à charge zéro en quelques mois pour la totalité des soins », a ainsi prévenu la ministre. Aujourd’hui, « la démarche est d’identifier un panier de soins nécessaire et de qualité ». Compte tenu des spécificités des secteurs concernés, chacun « va faire l’objet d’une concertation différente avec un calendrier qui lui sera propre ».

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