Le Collège d’éthique achève son Code de déontologie et constitue un Conseil des sages

Publié le 07/10/2013

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A l’occasion du Silmo, Philippe Cotin, président du Cepof (Collège d’éthique professionnelle des opticiens de France), a fait le point sur les actions et les projets de la structure, qui vient de publier son Code de déontologie et travaille à la mise en place d’un «Conseil des sages.»

 

Le Code de déontologie rédigé par le Cepof s’articule autour d’une partie technique et d’une partie commerciale. «Il est certes perfectible, mais doit servir à revenir à l’aspect technique du métier. Nous souhaiterions qu’il serve de base à une certification. Nous demandons à tous nos adhérents, environ 150 à ce jour, d’adhérer aussi au Code de déontologie», commente Philippe Cotin.

 

Pour se démarquer des autres organisations professionnelles, le Cepof travaille également à la création d’un «Conseil des sages.» Son président a déjà contacté en ce sens différentes personnalités «qui doivent être indépendantes commercialement, ne pas être membre du bureau d’un syndicat et représenter différents courants : opticiens en magasin, enseignants, retraités, etc.» A terme, ce Conseil de sages devra se réunir une ou deux fois par an, et pourra émettre des avis à la demande des syndicats et des pouvoirs publics. «Nous sommes aussi prêts à participer à des colloques, des débats… L’idée est d’être représentatif et de sortir du lot», explique Philippe Cotin.

 

Sur les autres sujets d’actualité, le président du Cepof estime que la PPL Le Roux est un «dossier complexe qui nécessite du lobbying ». Il «laisse ce travail au syndicat», en se réjouissant de l’investissement des centrales sur ce sujet. En matière de vente sur Internet, Philippe Cotin estime que «trop de consommateurs nous assimilent à un dépôt-vente, c’est à l’opticien de redorer son métier, pourquoi pas en remettant l’atelier au centre du magasin pour valoriser notre technique.» Concernant les réseaux, le Cepof se prononce en faveur de la liberté de choix, l’interdiction des remboursements différenciés et des grilles tarifaires raisonnables. «Si elles sont trop contraignantes, on incite à la fraude. Sachant que la profession dispose de moyens solidaires et sociaux pour limiter le reste à charge, comme les petits forfaits ou Optique solidaire.» Sur la question spécifique de la fraude, Philippe Cotin affirme «conserver sa ligne de conduite», en expliquant que s’il existe différents niveaux de triches, ils doivent être «éradiqués dès que possible : les contrevenants doivent être punis à leur juste valeur, notre idée étant la suspension temporaire ou définitive du numéro Adeli.»

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