J-M. Généreux, ambassadeur d’Atol, et la vente sur Internet : « Ca, j’achète pas ! »

Publié le 23/12/2013

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Fidèle à son engagement envers l’enseigne, le désormais célèbre juré de l’émission «Danse avec les Stars» était présent le 16 décembre lors de l’inauguration du magasin Atol Saint-Sever à Rouen. Interrogé à cette occasion par nos soins sur la vente en ligne de produits optiques, le danseur a exprimé, en tant que porteur de lunettes, son incompréhension vis-à-vis de ce mode de distribution. Comme Philippe Peyrard, directeur général délégué de la coopérative, qui en appelle au principe de précaution et préconise une TVA réduite.

 

«Les lunettes ne s’achètent pas sur Internet. Au Canada, on dit que ça marche, mais je crois que c’est davantage une légende urbaine, car les magasins d’optique sont pleins. Je porte des lunettes depuis l’enfance et je sais que les yeux sont précieux. Le web, c’est bien pour s’informer, comparer, voire essayer virtuellement, mais pas pour acheter», estime le québécois, qui a offert une séance de dédicaces à une centaine de fans dans le magasin, ainsi qu’un cours de danse décontracté aux invités de Patricia Letellier, associée Atol depuis 2004 (à gauche sur la photo).

 

Sur le même sujet, Philippe Peyrard, directeur général délégué, alerte de son côté les pouvoirs publics sur les conséquences du projet de loi Hamon : «les encouragements du gouvernement en faveur du développement de la vente de produits d’optique en ligne, et donc en faveur de produits fabriqués dans les pays à bas coûts, auraient pour conséquence de faire disparaître petit à petit la filière lunetière française et in fine de détruire de nombreux emplois. Cette mesure va à l’encontre de la politique menée par le ministre du Redressement Productif Arnaud Montebourg, qui favorise les relocalisations, la création d’emplois et de richesse sur notre territoire.» Philippe Peyrard rappelle que des «lunettes mal montées et un centrage approximatif peuvent avoir des conséquences sanitaires importantes (maux de tête, fatigue visuelle, vision double, et à terme accidents de la route, etc), qui provoquent une hausse des dépenses de santé publique. Concernant les enfants, le risque est encore plus grave, une monture non adaptée pouvant conduire à des problèmes définitifs tels que l’amblyopie.» Pour limiter le coût des lunettes et garder un niveau de qualité optimale, la coopérative suggère de «faire un effort sur le taux de TVA notamment pour les équipement optiques produits en France, la TVA française étant l’une des plus agressive d’Europe.» Philippe Peyrard souhaite interpeller Marisol Touraine, et lui demander sa position sur ce sujet.

 

 

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