Le ministère de la Santé se donne 3 mois pour élaborer un grand plan de santé visuelle après concertations

Publié le 30/09/2014

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Suite à leur « sit-in » organisé ce mardi 30 septembre devant le ministère de la Santé pour protester contre le projet de loi Macron, les dirigeants de la Fnof (Fédération nationale des opticiens de France), du Snof (Syndicat national des ophtalmologistes de France) et des syndicats d’orthoptistes SOF et SNAO ont été reçus par Fabrice Masi, conseiller technique en charge des professionnels de santé libéraux. Cette rencontre a donné lieu à des signes inédits d’ouverture.

 

Selon nos informations, le ministère de la Santé garde pour l’heure la main sur le dossier « santé visuelle. » Il écarte la perspective de reconnaissance de l’optométrie formulée dans le projet de loi Macron et entend bâtir un grand plan relatif à la santé visuelle. Des concertations seront menées avec les organisations professionnelles de la filière un délai de trois mois, dans le but de se mettre d’accord sur des propositions cohérentes en matière d’exercice, de formation, etc. A défaut, Bercy pourrait reprendre l’ascendant début 2015 à travers le projet de loi Croissance et pouvoir d’achat.

 

Il s’agit là d’une avancée majeure. En effet, un calendrier concret est enfin fixé, prévoyant la concertation réclamée de longue date entre tous les acteurs du secteur. C’est aussi la première fois que le ministère de la Santé évoque une reconnaissance à part entière du rôle de l’opticien au sein de la filière de santé visuelle pour réduire les délais de rendez-vous. Les délégations de tâches des ophtalmologistes vers les orthoptistes n’apparaissent plus comme la solution unique à la problématique de la pénurie croissante de praticiens, mais comme un élément d’une solution globale, laquelle inclurait les opticiens.

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