Appel d’offres : Optic 2000 sonne l’alarme sur « les tarifs exigés toujours plus bas »

Publié le 02/10/2014

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Alors que les appels d’offre Itelis et Santéclair sont en cours et qu’Istya ouvrira le sien prochainement, le groupe Optic 2000, pourtant engagé de longue date dans un partenariat actif avec les Ocam, déclare son « inquiétude. »

 

Le groupe Optic 2000 alerte sur « le risque de fragilisation que pourraient faire peser certains réseaux sur la pérennité des magasins, avec des pressions tarifaires toujours plus fortes, couplées à des exigences de services accrues et souvent demandées gratuitement. » Il prend cette position alors même que sa démarche de partenariat avec les Ocam, menée depuis 10 ans, est concrétisée aujourd’hui par près de 400 accords avec des acteurs de l’assurance santé et une représentation forte de ses opticiens dans les réseaux de soins. « Ce choix du partenariat, nous l’avons fait, guidés par la volonté de proposer à nos clients, adhérents d’une complémentaire santé, des équipements de qualité à des tarifs maîtrisés. Ces efforts tarifaires, nous les avons acceptés pour contribuer à faciliter l’accès de tous à la santé visuelle, sans, pour autant, négliger la qualité. Peut-on continuer à imposer des tarifs à la baisse (certains annoncent jusqu’à moins 45% par rapport aux prix du marché) et à exiger un niveau de services à la hausse, pour certains appels à candidatures sans contrepartie ? », s’interroge Optic 2000.

Si le groupe se félicite de la « reconnaissance par ces plates-formes de la nécessité d’une prestation de services de qualité et du rôle de professionnels de santé des opticiens, il ne peut que s’interroger sur la compatibilité entre une optique d’excellence et des tarifs exigés toujours plus bas. Les opticiens Optic 2ooo pourront-ils continuer à privilégier la qualité des équipements, avec une attention toute particulière portée aux produits fabriqués en France pour soutenir la filière industrielle de la lunetterie française fragilisée ? Les opticiens Optic 2ooo pourront-ils maintenir un haut niveau de qualité de services, avec une pratique généralisée du tiers payant depuis 2009, permettant à nos clients de ne pas faire d’avance de frais lors de l’achat d’un équipement ? Les opticiens Optic 2ooo seront-ils encore en capacité d’investir pour proposer une qualité de prise en charge, avec, par exemple, des examens de vue réalisés par un professionnel formé, dans un espace spécifiquement aménagé, avec du matériel de pointe ? La pérennité de nos magasins et de la filière optique en général repose sur un équilibre entre une politique de prix maîtrisés et un service de qualité justement rétribué. La santé visuelle de nos clients assurés en dépend. Attention à ne pas la fragiliser », alerte Optic 2000.

 

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