Magasin connecté : la PLV numérique gagne du terrain sans détrôner les supports classiques

Publié le 08/12/2014

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Dans son étude relative au marché de la publicité sur le lieu de vente et aux enjeux et opportunités de la digitalisation des magasins, la société d’études Xerfi note la bonne santé du secteur de la PLV et le développement des supports numériques, qui ne menacent pas cependant la PLV traditionnelle.

 

« Les dépenses dans la PLV pourraient frôler 1,15 milliard en 2014 (+1% par rapport à 2013) et 1,3 milliard à l’horizon 2018 », estiment les experts de Xerfi, selon lesquels l’embellie du secteur est avant tout soutenue par la refonte des concepts de vente. « En effet, face à la concurrence des pure-players, les commerçants choisissent de revaloriser leurs enseignes physiques. Cela passe principalement par la théâtralisation des points de vente, qui se digitalisent pour séduire les clients. »

L’étude souligne l’émergence de la PLV numérique, mais qui « ne tue pas (encore) la traditionnelle. » Pour l’heure, la publicité sur le lieu de vente numérique est surtout expérimentée dans les secteurs de la cosmétique ou encore de la grande distribution. « Elle ne menace pas la PLV classique, encore largement sollicitée. Les deux dimensions de la PLV (digitale et traditionnelle) ne s’opposent donc pas mais se complètent. En effet, écrans digitaux, bornes interactives ou cadres numériques côtoient souvent totems et présentoirs dans les vitrines », explique Xerfi.

Le déploiement du numérique impulse cependant une nouvelle dynamique aux professionnels de la PLV, qui ajoutent des outils digitaux à leur offre. Il « leur permet également d’élargir leur activité traditionnelle aux services comme la personnalisation d’éléments de PLV et l’installation mais aussi le conseil en systèmes d’information ou en communication digitale », analyse le cabinet.

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