Les réseaux de soins, grands oubliés des ‘applis’ mobiles des Ocam

Publié le 19/05/2015

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Selon une étude menée par le site Généralisation-2016, les applications mobiles développées pour les contrats de complémentaires santé se développent à vitesse grand V. Mais, pour l’heure, elles se concentrent sur des fonctionnalités de base et ne valorisent pas les réseaux de soins.

Le monde de la complémentaire santé n’échappe pas à la révolution cross-canal. Le digital apparaît pour les mutuelles, assureurs et institutions de prévoyance comme un excellent moyen d’enrichir la relation client et de séduire leurs prospects. Dans ce contexte, nombre d’Ocam développent des applications mobiles. « L’application mobile unique est le modèle vers lequel il faut tendre afin de garantir une vision unifiée du profil client et ainsi répondre aux enjeux de cross-selling », confirme Samantha Vachez, manager chez Columbus Consulting, qui a réalisé une vaste étude sur la digitalisation du secteur de l’assurance.

Le site Généralisation-2016 a ainsi élaboré un comparatif des ‘applis’ mobiles existantes pour les contrats santé. Il explique que, sur les 50 Ocam intégrés à l’étude, « une petite moitié » en a déjà lancé une, compatible Apple et Android. La plupart d’entre elles contiennent des fonctionnalités de base, comme le suivi des remboursements ou une possibilité de contact. En revanche, « le tiers payant, désormais inclus dans la totalité des offres en complémentaire santé, est inégalement pris en compte au sein des applications mobile. Selon les organismes assureurs, l’application permet de géolocaliser les professionnels acceptant le tiers payant et/ou de visualiser (voire d’imprimer et utiliser) sa carte de tiers payant. Les réseaux de soins, de leur côté, sont assez peu valorisés », note Généralisation-2016. En effet, sur les 24 organismes passés au crible, seuls quatre ont intégrés le réseau de soins à leur application mobile (voir tableau ci-dessous).

Par ailleurs, la simulation de devis et remboursements permettant d’estimer les restes à charge « est un service encore peu usité », relève le site, mais qui est déjà intégré aux applications Alptis, Aviva, Axa, Crédit Mutuel, Malakoff Mederic et Ociane.

 

Tableau_appli_Ocam05_2015

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