Projet de loi de santé : « une première étape dans la restructuration de la filière », estime l’UDO

Publié le 22/12/2015

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Après la Fnof et le Synope, l’Union des opticiens réagit à son tour à l’adoption du projet de loi de santé qui offre de nouvelles prérogatives aux opticiens.

 

L’UDO se félicite « des premières avancées souhaitées par le gouvernement pour faciliter l’accès aux soins visuels de l’ensemble des Français. » Elle estime que ces premières retranscriptions du rapport de Voynet dans la loi se santé sont très positives : « grâce à une meilleure répartition des rôles entre l’ophtalmologiste et l’orthoptiste dans le cadre du travail aidé et un renforcement des compétences des opticiens-lunetiers, l’Union des opticiens est confiante sur les efforts mis en œuvre pour répondre aux délais d’attente encore trop importants aujourd’hui. En permettant aux opticiens-lunetiers d’adapter les corrections optiques des prescriptions médicales initiales dans le cadre d’un renouvellement des verres correcteurs, mais aussi des lentilles de contact, un premier élément de réponse à cette problématique a été donné », déclare le syndicat. Il considère comme une avancée majeure le décret à venir « qui permettra, sous l’autorité du médecin, la modulation de la durée de validité de l’ordonnance en fonction de l’âge ou de la santé du patient. » L’UDO encourage désormais le gouvernement à publier prochainement le décret qui définira les conditions dans lesquelles l’opticien pourra procéder à la délivrance d’un équipement de remplacement en cas de perte ou de bris de verre correcteur, en soulignant soutenir cette mesure depuis longtemps.

 

« Engagement fort » pour la formation à Bac+3

« Grâce à ce texte, une première étape a donc été franchie vers l’amélioration de l’accès à la santé visuelle, sujet de vives préoccupations pour les Français aujourd’hui. Il convient sans attendre de se tourner vers la prochaine étape. » L’Union des opticiens « rappelle ainsi son engagement fort pour un passage de la formation des opticiens-lunetiers à Bac +3, préalable indispensable à l’acquisition de nouvelles compétences » et déclare « faire confiance au gouvernement pour s’engager dans cette voie, dans l’intérêt de tous les acteurs de la filière. » L’organisation se réjouit également de la publication de l’arrêté du 8 décembre qui précise les orientations de formation du DPC (Développement Professionnel Continu) pour les opticiens déjà diplômés. « Celles-ci, sont clairement dirigées vers une montée en compétences pour traiter les besoins des français identifiés dès à présent. Acteur de la filière visuelle, en améliorant son expertise en réfraction complexe, contactologie, basse vision, vision de la personne âgée et vision de l’enfant l’opticien pourra  contribuer dans un proche avenir, à améliorer la santé visuelle des français. »

 

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