Contrefaçon, marché gris : Ray-Ban organise la lutte

Marque de lunettes la plus vendue au monde mais aussi la plus contrefaite, Ray-Ban doit faire face à de nombreuses ventes frauduleuses de modèles sous son nom, issus de la production originale ou de la contrefaçon. Pour soutenir tous les efforts marketing que la marque a mis en place pour maintenir sa pole position, Ray-Ban suit en parallèle une politique de lutte contre ces ventes frauduleuses.

Qui n’a jamais croisé sur le net ou sur Facebook des offres pour acquérir des modèles Ray-Ban à des prix défiants toute concurrence ? Des ventes frauduleuses qui risquent d’être mises à mal par la nouvelle dynamique de Luxottica sur la question. Alors que le contrôle était jusqu’ici géré au niveau mondial, c’est aujourd’hui au niveau local que l’action se met en place. Sur la toile, cette politique porte ses fruits : en 2013, le groupe Luxottica a fait fermer 10 928 sites, contre 29 629 en 2015, pour des infractions constatées sur l’ensemble des marques de son portefeuille.

« Comme sur les billets de banque, nous avons installé sur nos produits une foule de petits détails pour tracer les montures. Grâce à cette traçabilité, nous savons tout de suite s’il s’agit de contrefaçon ou de vrais produits Ray-Ban, et dans ce cas, d’où ils proviennent et à qui ils ont été vendus. Concrètement, lorsque nous voyons une de nos montures sur une market place (site multi-fournisseurs, type Amazon, Brandalley, Ventes Privées, etc. ndlr), nous l’achetons, la lisons, et pouvons ainsi rapidement remonter à la source. Nous travaillons également en étroite collaboration avec des entreprises comme Facebook ou Instagram où se sont développés de nouveaux réseaux », indique Geoffroy Monzini, responsable commercial Ray-Ban.

Mais cette lutte ne se limite pas à Internet. Luxottica travaille également avec les services des douanes, réalise des enquêtes de marché sur de nombreux lieux de vente, lance des actions conjointes avec d’autres marques, etc. Ray-Bay permet également à ses millions de fans à travers le monde de signaler tout produit contrefaisant croisés sur Internet ou dans des lieux physiques directement sur son site depuis la page www.ray-ban.com/france/report-fakes.