Congrès de la SFO 2017 : un programme chargé

Publié le 06/01/2017

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8 000 participants sont attendus du 6 au 9 mai prochains au Palais des Congrès de Paris pour le 123ème congrès de la SFO (Société française d’ophtalmologie). L’édition 2017 s’annonce d’ores et déjà très riche avec 60 sessions, 300 communications orales, 60 ateliers pratiques, 450 e-posters/e-films, ainsi que l’exposition de fabricants et distributeurs qui présenteront leurs dernières innovations techniques.

 

Parmi les nouveautés 2017, la SFO annonce 3 sessions “Focus” d’1h30 sur des sujets de la vie courante ou plus originaux, comme les nouveautés en correction optique, l’œil et le sport et la chirurgie virtuelle. Le samedi matin, les exposants sont invités à présenter leurs innovations en 3 minutes au cours de l’expo-Flash. Enfin la chirurgie sera abordée sous forme de vidéos préenregistrées et commentées par l’opérateur et le fabricant des dispositifs médicaux.

 

4 grands thèmes principaux seront abordés cette année :

Le diabète et son impact sur le système visuel, en insistant sur l’importance du dépistage. Un sujet d’actualité, quand on sait que 2,5 millions de français souffrent de diabète de type 2 et que les prévisions tablent sur un doublement d’ici 2020 à 2025.

L’ophtalmologie pédiatrique sera le thème du rapport SFO 2017 qui reviendra en détail sur les atteintes de l’œil de la naissance à la fin de l’adolescence. Les spécialistes militent toujours pour un diagnostic et une prise en charge les plus précoces possibles pour éviter un grand nombre de cécités ou de malvoyances.

Le second rapport évoquera quant à lui les déficiences visuelles (lorsque l’acuité visuelle est inférieure à 3/10ème sur le meilleur œil) qui sont la conséquence dans nos sociétés de DMLA, glaucome ou rétinopathie diabétique. Grâce à une action pluridisciplinaire, des solutions existent pour améliorer la vie des patients.

Enfin, les congressistes aborderont la photophobie. Cette intolérance à la lumière ne bénéficie pas à l’heure actuelle d’échelle de mesure mais est très souvent évoquée lors des consultations. La photophobie n’est pas à prendre à la légère puisqu’elle découle souvent de causes plus profondes : syndrome de l’œil sec, atteintes des nerfs de la cornée, glaucome congénital de l’enfant, pathologies de la rétine etc.

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