GfK : « Pour les opticiens, la spécialisation peut être un vecteur de croissance »

Publié le 13/10/2017

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Présentées au Silmo 2017, les données de l’institut GfK pour le 1er semestre 2017 font état d’un marché de l’optique en baisse au 1er semestre en France, avec cependant de réelles performances pour certains segments de produits.

 

Selon GfK, le chiffre d’affaires du secteur s’est monté, entre janvier et juin 2017, à 3,3 milliards d’euros, en repli de -3,1% comparé à la même période 2016. « Le secteur commence à être impacté par la législation d’avril 2015, qui a espacé les modalités de remboursement en cas de changement de lunettes (1 an auparavant, 2 ans dans les nouvelles dispositions) », explique Emilie Gros, Business Director Optique chez GfK France. En effet, le délai entre 2 achats s’allonge et impacte concrètement à la baisse les segments des verres correcteurs (-4,8%) et des montures optiques (-0,7%) sur le 1er semestre 2017.

 

Les montures optiques et solaires représentent un tiers du marché français : « La concurrence y est forte et s’accentue : nous avons ainsi identifié plus de 1 400 marques actives sur le marché (hors MDD et exclusivités) alors que le marché est en repli. Cependant, nous restons optimistes car certaines marques affichent des performances très positives », commente Emilie Gros. Pour analyser plus finement le marché, GfK a élaboré en collaboration avec le Silmo une nouvelle segmentation en 10 typologies selon un positionnement identifié : enfants, sport, couture…

 

Sur la période janvier-août 2017, les premières conclusions pour le marché européen montrent une grande variabilité des résultats. Ainsi, les marques de designers spécialisées dans l’optique affichent la meilleure performance (+4,4 %). Les marques « 100 % » optique continuent à croître (+4,1 %) et sont le plus gros segment du marché (32%). Les marques Sport sont quant à elles stables à la hausse (+0.2%). « Cette segmentation révèle que, à marque identique et positionnement différent, les performances sont très diverses, commente Emilie Gros. Ce qui nous amène à penser que, pour les opticiens, la spécialisation peut être vecteur de croissance. »

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