RAC zéro : toute la filière optique se félicite de la méthode adoptée et se mobilise

Publié le 26/01/2018

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Le syndicat des ophtalmologistes (Snof), les représentants des opticiens (Fnof et Rof/Snor/UDO) et le groupement des fabricants (Gifo) annoncent de concert s’inscrire pleinement dans la démarche annoncée par la ministre de la Santé, qui a choisi une concertation large, avec une réflexion globale « qui ne craint pas de réformer structurellement les systèmes actuels de prise en charge pour améliorer l’accessibilité de tous et pour tous aux équipements d’optique ».

 

La filière se réjouit notamment que la concertation, lancée officiellement le 23 janvier, mette au cœur de la démarche les 10 % de Français qui renoncent aux équipements optiques et envisage un examen du fonctionnement de la filière visuelle et de ses équilibres, avec un renforcement de l’information des patients. « Il était primordial que cette réforme s’inscrive dans le cadre du sujet plus large du parcours de soins et de l’accès aux professionnels de santé en amont. Les besoins vont considérablement augmenter dans les prochaines années du fait du vieillissement de la population et des changements de modes de vie, et nos travaux sur la prise en charge médicale doivent être poursuivis », précise le Dr Xavier Subirana (Snof).

 

Un reste à charge choisi et non subi

Dans ce contexte, les prescripteurs, les opticiens et les fabricants annoncent s‘inscrire dans une démarche constructive et se disent conscients que « personne ne doit rester au bord de la route », notamment les patients sans couverture complémentaire, remboursés au ticket modérateur pour l’optique ou ayant de fortes corrections. « Nous avons identifié deux axes forts : le tiers payant généralisé, simplifié et un panier de soins responsable accessible à tous les Français, chez tous les opticiens, pour toutes les corrections. Nous serons attentifs à ce que cette réforme ait un réel bénéfice pour les populations les plus fragiles », précise André Balbi, président du Rof. La filière juge que le panier optique minimum souhaité par le ministère doit intégrer les soins médicalement pertinents, la prévention et la qualité nécessaire des équipements (comme l’amincissement des verres notamment). Elle se réjouit par ailleurs que la liberté de choix des patients et des professionnels de santé ne soit pas affectée, le gouvernement ayant confirmé que les patients resteront libres de choisir un équipement avec un reste à charge.

 

Prendre en compte l’impact économique et industriel

Les professionnels de l’optique entendent travailler ensemble à la mise en œuvre de cette réforme : « Cette démarche est très constructive, car il est nécessaire d’envisager la recherche d’efficience, d’équilibre, d’équité, dans un climat apaisé. Nous avons collectivement un rôle à jouer pour le bénéfice de tous les Français, dans l’écoute et le respect de nos métiers. Pour cela il faut intégrer tous les leviers et notamment celui de la réingénierie des diplômes. Nous y travaillons déjà », déclare Alain Gerbel, président de la Fnof. Jérôme Colin, président du Gifo, souligne quant à lui la présence de Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, dans la concertation : « Elle favorisera, nous le souhaitons, la prise en compte des potentiels impacts économiques et industriels. Il est fondamental que les produits d’innovation et de création françaises continuent à se développer, à s’exporter et à être proposés aux Français. Que la liberté de choix des consommateurs soit respectée. »

 

Photo : de gauche à droite, Xavier Subirana (Snof), Alain Gerbel (Fnof), André Balbi (Rof), Alexandre Montague et Jérôme Colin (Gifo)

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