Nouveau devis normalisé : l’arrêté fixant les modèles définitifs est publié

Publié le 06/09/2019

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Paru ce 6 septembre au Journal Officiel, l’arrêté du 29 août 2019 modifie celui du 28 avril 2017 et intègre en annexe les modèles des devis en optique médicale qui entreront en vigueur au 1er janvier 2020.

 

Dévoilé sur L’OL [MAG] en avant-première, le devis normalisé intègre notamment, pour les lunettes, les évolutions liées au 100 % santé : le document précise d’emblée au patient qu’il peut choisir une offre panachée (verres sans reste à charge + monture à prix libre ou vice-versa), avant une première partie qui présente l’offre 100 % santé (que chaque opticien devra proposer au 1er janvier 2020), une seconde partie étant consacrée à l’autre offre. Pour chacune d’entre elles sont précisés les prix et caractéristiques essentielles de la monture et des verres, le prix de la prestation d’adaptation (dans les cas de renouvellement) et, pour l’offre 100 % santé, le prix de l’éventuelle prestation d’appairage. Pour chaque proposition est indiqué le montant pris en charge par l’AMO, le montant pris en charge par la complémentaire santé « si connu » et, le cas échéant, celui du reste à charge. Ce devis normalisé ne comporte pas de codes LPP mais des codes de regroupement qui permettront aux Ocam de savoir s’il s’agit de verres simples, complexes ou hyper complexes et d’un équipement du panier A, du panier B, ou mixte.

 

Dans un communiqué, la Fnof (Fédération nationale des opticiens de France) se réjouit tout particulièrement de l’abandon des codes LPP qu’elle avait demandé : « L’arrêté confirme l’interdiction de communication des codes LPP et des ordonnances en particulier des données de correction. La Fnof espère que la profession saura tirer les conclusions qui s’imposent en particulier concernant l’utilisation du standard OptoAMC. La réunion prévue le 30 septembre avec l’association InterAMC sera donc décisive. La Fnof compte sur les Ocam pour qu’à partir de maintenant se développe une relation apaisée dont le bénéficiaire doit être avant tout l’assuré, notre patient. »

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