Tarifs des Ocam : la Mutualité française conteste les chiffres d’UFC – Que choisir

Publié le 13/02/2020

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Hier, 12 février 2020, l’UFC – Que Choisir dévoilait les résultats d’une étude portant sur plusieurs centaines de contrats d’assurance santé. Les conclusions de l’association sont claires : une inflation massive subie par les usagers. A tel point que l’UFC – Que Choisir en appelle à la ministre de la Santé, en lui demandant de ne pas attendre pour mettre en place la résiliation à tout moment des contrats d’assurance santé.

 

La réponse de la Mutualité française ne s’est pas faite attendre puisque quelques heures après la divulgation des chiffres, elle les a contestés. Pour la Mutualité française, l’« appel à témoignage » mis en place par l’UFC – Que Choisir « ne peut pas être considéré comme une méthode sérieuse et représentative pour analyser l’évolution des tarifs ». L’organisme appelle à attendre les résultats des études de la Drees (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) sur le sujet, qui seront connus dans les prochains mois.

 

Le Rac 0 « n’a pas d’impact significatif sur le montant des cotisations »

Thierry Beaudet, président de la Mutualité française, rappelle que « en 2020 nous prévoyons que les cotisations des mutuelles évoluent comme les années précédentes, en fonction de l’augmentation des dépenses de santé qui augmentent en moyenne de 3 % ».

Il rappelle que selon une étude de la Mutualité française portant sur 13 millions de personnes, la hausse moyenne est de 2,4 % en 2020. Pour Thierry Beaudet « le déploiement, depuis le 1er janvier, du reste à charge zéro n’a pas d’impact significatif sur le montant des cotisations ». Revenant sur la proposition d’UFC – Que Choisir de mettre en place au plus tôt la résiliation à tout moment, Thierry Baudet la juge « contreproductive. Elle casse les mécanismes de solidarité et fera augmenter le coût d’acquisition d’une complémentaire santé. Le secteur est déjà très concurrentiel avec plus de 500 acteurs. Or, la concurrence ne fait pas baisser les prix des complémentaires santé qui sont directement liés à l’augmentation des dépenses de santé ».

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