Confinement : 7 opticiens sur 10 déclarent avoir des problèmes de trésorerie

Publié le 21/04/2020

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Du 7 au 14 avril, la Fnof (Fédération nationale des opticiens de France) a réalisé une enquête en ligne auprès des opticiens pour mieux évaluer les conséquences de la pandémie de Covid-19 et du confinement sur leur activité. Ses résultats rejoignent ceux du sondage réalisé par L’OL [MAG] et mettent en lumière les difficultés ressenties par une majorité des propriétaires de magasins, notamment en termes économiques.

 

Selon le sondage de la Fnof auprès de 793 opticiens chefs d’entreprise, 59 % d’entre eux ont fermé leur magasin et cessé toute activité. Les 41 % restants ont mis en place un service sur rendez-vous (33 %) ou participent au service minimum organisé par les syndicats. Sans surprise, 73 % des sondés déclarent que le confinement a pour conséquences des problèmes de trésorerie et 55 % déclarent avoir reporté ou annulé des investissements.

 

Parmi les mesures de soutien aux entreprises mises en place par le gouvernement, la plus utilisée est le recours au chômage partiel (par 70 %), devant le report de charges sociales et fiscales (57 %), le prêt garanti par l’Etat (40 %), le recours aux aides financières (40 % également) comme celle de 1 500 euros versée par le fonds de solidarité et le report des loyers (36 %).

 

sondage Fnof coronavirus

 

Après le confinement, les opticiens veulent de nouvelles prérogatives

Interrogés sur leur vision de l’avenir à court terme, le pessimisme domine : la quasi-totalité des opticiens chefs d’entreprise estiment que l’activité sera très compliquée sur les trois prochains mois, mais les trois quarts envisagent une légère reprise de l’activité d’ici la fin de l’année.

 

La Fnof a par ailleurs sondé la profession sur ses souhaits en matière d’évolution des règles d’exercice : 77 % des répondants souhaitent ainsi que les opticiens puissent modifier les corrections visuelles en primodélivrance, 59 % aimeraient pouvoir délivrer les équipements optiques sans ordonnance et 41 % se prononcent en faveur de la prolongation de la durée de validité des prescriptions.

 

Le syndicat a également interrogé les salariés : nous vous livrerons les conclusions du volet « employés » de son enquête dans une prochaine news.

 

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