Masques : « les opticiens doivent s’organiser pour s’approvisionner de manière autonome »

Publié le 18/08/2020

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D’ici un mois et demi, le dispositif de distribution de masques aux opticiens prendra fin. Dans cette perspective, l’Etat invite les professionnels de santé à constituer un stock suffisant. L’AOF (Association des optométristes de France) relaie ce message et délivre ses conseils.

 

Depuis le 20 juillet, le port du masque est obligatoire dans tous les lieux publics clos, notamment les commerces, pour les clients comme les collaborateurs. A partir du 1er septembre, cette obligation sera étendue aux entreprises (sauf pour les personnes travaillant dans des bureaux individuels), a annoncé mardi 18 août la ministre du Travail, Elisabeth Borne. L’objectif de ces mesures de plus en plus contraignantes est de prévenir une deuxième vague de l’épidémie de Covid-19 en France, qui pourrait donner lieu à un reconfinement.

 

En mai, au moment du déconfinement, l’Etat a organisé la distribution de 12 masques par semaine pour les opticiens, à retirer dans les pharmacies. « La fin du dispositif de distribution de ces équipements par Santé Publique France est programmée en semaine 40 (du 28 septembre au 4 octobre) », rappelle l’AOF. « Tous les opticiens doivent donc s’organiser pour être en capacité de s’approvisionner de manière autonome à partir du 5 octobre. Dès aujourd’hui, il est donc fortement conseillé d’anticiper en commençant à passer des commandes auprès de vos fournisseurs habituels », insiste l’organisation. Reprenant les préconisations du gouvernement, elle souligne que chaque professionnel de santé est invité à constituer un stock de sécurité de masques et autres EPI nécessaires à la prise en charge des patients (gants, blouses, lunettes, …), correspondant à 3 semaines minimum de consommation en temps de crise épidémique, un stock de 10 semaines étant recommandé.

L’AOF précise également que, sur présentation de leur carte de professionnel de santé (CPS), les opticiens peuvent bénéficier, à leur demande, sans prescription médicale et dans le laboratoire de leur choix, d’un test sérologique, intégralement pris en charge par l’assurance maladie.

Bien sûr, le respect des gestes barrières, généraux et spécifiques à notre secteur, est plus que jamais fondamental. Le guide de recommandations sanitaires élaboré par les syndicats reste ici la référence pour l’exercice en magasin. Vous pouvez le consulter en cliquant ici.

 

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