Congrès de la Fnof 2022 : modification de la formation et règles professionnelles pour de nouvelles prérogatives de l’opticien

Publié le 22/03/2022

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Pendant deux jours, dimanche 20 et lundi 21 mars, le Congrès de la Fnof a parcouru les différents enjeux auxquels les opticiens doivent actuellement faire face alors qu’une « nouvelle fenêtre s’ouvre » pour eux.

 

C’est un programme dense auquel ont pu assister les opticiens présents (membres ou non du syndicat) pendant ces deux jours de congrès, présidé pour la dernière fois par Alain Gerbel, qui a annoncé le mois dernier quitter son poste à la fin de l’année. Avec son successeur, Hugues Verdier-Davioud, ils ont parcouru de nombreux thèmes qui auront un impact direct sur l’activité des opticiens dans les prochaines années. Car comme, l’indiquait le titre de l’évènement, il s’agissait de définir les points primordiaux qui composeront « les jours d’après ».

Pour faire évoluer l’activité de l’opticien, la Fnof milite pour une extension de son champ de compétences corrélée à un accroissement de sa formation (niveau bac+3). Cette dernière doit se faire en faculté de santé, avec par exemple certaines années communes avec les orthoptistes et d’autres professionnels du monde cognitif, pour se rapprocher au maximum de l’opticien professionnel de santé. Outre la formation, la Fnof travaille également à la mise en place de règles professionnelles selon 3 axes : les devoirs généraux, les devoirs envers les patients et les devoirs envers les confrères. Ce changement de formation et la mise en place de règles professionnelles sont « les conditions préalables à une évolution ».

 

Faire du centre optique un point de prévention visuelle

Outre les nouvelles possibilités indiquées dans la convention Cnam 2022 (actuellement en attente de la signature du ministère de la Santé pour une application immédiate) et pour faire face aux modifications du marché (pression grandissante des Ocam, mise en place de la réforme 100 % santé), Alain Gerbel et Hugues Verdier-Davioud ont exhorté les opticiens à travailler pour accélérer la fréquence de venue des clients en magasin. « Pas besoin de loi ou de texte. Il faut que l’opticien se positionne dans la prévention, le dépistage et le suivi pour faire du centre d’optique un point de prévention visuelle. Gagner trois mois sur le renouvellement, c’est colossal. » Appelant à la mobilisation de l’ensemble de la filière aux côtés des opticiens, la Fnof a ainsi encouragé les professionnels à d’ores et déjà mettre en place des actions de prévention en entreprise, dans les écoles, mais aussi à s’investir dans les Ephad en participant aux expérimentations en cours, etc.

 

Nous reviendrons dans le détail sur le Congrès de la Fnof 2022 dans le prochain numéro de L’OL [MAG].

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