Myopie : les professionnels de la vue doivent mieux informer leurs patients et clients  

Publié le 16/05/2022

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L’étude « Les Français et la myopie » réalisée pour l’AsnaV par OpinionWay* analyse l’impact de cette amétropie sur la population et mesure le niveau de connaissance du public. Ses résultats montrent que ce défaut visuel touche à la fois les enfants et les adultes, et que les solutions permettant de freiner son évolution reste insuffisamment connues.

 

Selon l’enquête Asnav-OpinionWay, un Français sur deux (48 %) déclare ressentir une gêne, passagère ou durable, pour voir de loin. Les femmes sont plus nombreuses à rencontrer ce type de problème (52 % vs 43 % pour les hommes), ainsi que les jeunes (55 % parmi les 18-24 ans contre 41 % pour les 65 ans et plus). Par ailleurs, les catégories professionnelles supérieures semblent plus touchées par la myopie que les catégories populaires : 56 % pour les premières contre 46 % pour les secondes. Le sondage montre aussi que 27 % des parents interrogés déclarent qu’un de leurs enfants mineurs a déjà ressenti une gêne pour voir de loin. « Un chiffre élevé, qui révèle qu’un jeune sur quatre est potentiellement myope, mais aussi préoccupant, puisque la myopie est évolutive et se poursuit jusqu’à 20-25 ans avant de se stabiliser », relève l’Asnav.

 

Les problèmes de myopie poussent à consulter

79 % des personnes qui ont déjà ressenti une gêne déclarent que cela les a incités à contrôler leur vue, dans 15 % des cas pour la première fois, et dans 64 % des cas de façon plus régulière que d’habitude. Les réfractaires restent cependant nombreux : 21 % qui ressentent des problèmes de VL ne font pas contrôler leur vue (25 % des hommes, 17 % des femmes). Les CSP+ sont surreprésentées parmi les réfractaires (28 %). En revanche, les Français sont beaucoup plus vigilants lorsque les problèmes concernent leur enfant, 6 % seulement ne faisant pas contrôler la vue de leur enfant dans ce cas.

 

Un tiers des Français pensent qu’il n’existe pas de solution

Côté informations, l’enquête montre que les professionnels de la vision doivent accentuer leurs efforts : en effet, seul 1 Français sur 3 (35 %, 43 % des 18-24 ans) a déjà entendu parler de l’augmentation du nombre de myopes chez les enfants et les jeunes (cette proportion est cependant en hausse de 10 points par rapport à 2021). La connaissance des solutions permettant de lutter contre ce défaut visuel est également faible : 68 % de la population déclarent être conscients qu’il existe des solutions pour lutter contre la myopie, mais 42 % avouent ne pas cerner précisément lesquelles et seuls 26 % déclarent en connaitre certaines. Enfin, 31 % des Français estiment qu’il n’existe pas de solution pour lutter contre la myopie. 

 

*Etude réalisée auprès d’un échantillon de 1 057 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans. Les interviews ont été réalisées par questionnaire autoadministré en ligne les 4 et 5 mai 2022.

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